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Affichage des articles du juillet, 2022
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Meng Jiangnü ou la pleureuse 孟 姜 女 Avec le Serpent blanc, les Amants papillons ( Liang Shanbo et Zhu Yingtai) et le Bouvier et la tisserande, Meng Jiangnü est l’une des quatre légendes chinoises les plus populaires. A l’époque de l’empereur Qin (III) siècle avt JC), une très belle jeune fille, Meng Jiangnü (孟 姜 女) tomba amoureuse d’un beau jeune homme, Fan Xiliang (放 西 凉). Les parents ayant donné leur accord, les deux jeunes gens s’apprêtaient à se marier. Hélas, le jour même des noces, Fang Xiliang fut réquisitionné sur ordre de l’empereur pour aller construire la Grande Muraille. Emmené de force, Fang Xiliang eut à peine le temps de dire adieu à sa jeune épousée. Le temps passa. Chaque jour, Meng Jiangnü pensait à son mari. Lorsque le temps devint plus froid, elle se mit à coudre un chaud vêtement d’hiver. Celui-ci terminé, elle décida de partir à la recherche de son mari. Plus de mille li séparaient le village de Meng Jiangnü du chantier de la Grande Muraille. Meng Jiangnü d
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Les contes de renard Le renard occupe une place à part dans les légendes chinoises. C’est un esprit très affûté, un savant généralement bienveillant qui peut se transformer en être humain. Souvent, il prend la forme d’une très belle jeune fille qui séduit les lettrés et cherche à vivre avec eux .  Le recueil du «  Liao Zhai  »  réalisé au XVII° siècle par l’écrivain Pu Song Li rassemble la plupart de ces contes. En voici un.   Qing Feng ( 清 风 Phenix vert) , femme-renarde   En ce temps-là, à Taiyuan ( 太 原  capitale du Shanxi  山西 ) vivait la famille Geng  ( 耿 ) , de riches marchands qui possédaient une très belle et très grande demeure. Mais ils perdirent leur fortune et bientôt la maison se dégrada. La famille y laissa un gardien et déménagea.  Une fois vides, les pièces devinrent le théâtre de phénomènes étranges : on voyait des portes se fermer et se refermer de leur propre mouvement, des lampes s’allumaient puis s’éteignaient à l’étage. Les années passèrent puis un