Meng Jiangnü ou la pleureuse
孟 姜 女
Avec le Serpent blanc, les Amants papillons ( Liang Shanbo et Zhu Yingtai) et le Bouvier et la tisserande, Meng Jiangnü est l’une des quatre légendes chinoises les plus populaires.
A l’époque de l’empereur Qin (III) siècle avt JC), une très belle jeune fille, Meng Jiangnü (孟 姜 女) tomba amoureuse d’un beau jeune homme, Fan Xiliang (放 西 凉). Les parents ayant donné leur accord, les deux jeunes gens s’apprêtaient à se marier. Hélas, le jour même des noces, Fang Xiliang fut réquisitionné sur ordre de l’empereur pour aller construire la Grande Muraille. Emmené de force, Fang Xiliang eut à peine le temps de dire adieu à sa jeune épousée.
Le temps passa. Chaque jour, Meng Jiangnü pensait à son mari. Lorsque le temps devint plus froid, elle se mit à coudre un chaud vêtement d’hiver. Celui-ci terminé, elle décida de partir à la recherche de son mari.
Plus de mille li séparaient le village de Meng Jiangnü du chantier de la Grande Muraille. Meng Jiangnü dut affronter les tempêtes, les dangers du chemin. Mais, un jour elle parvint à destination. Elle vit le long mur s’étendant jusqu’à l’horizon. Aussitôt, elle se mit en quête de son mari. En vain.
Au bout d’incessantes recherches, elle finit par apprendre que son mari était mort, épuisé par les corvées et la dureté du travail. Son corps avait été enseveli quelque part au pied de la Grande Muraille.
Terrassée par le chagrin, Meng Jiangnü s’effondra en larmes. Elle pleura ainsi trois jours et trois nuits au pied de la Grande Muraille. Le Ciel et la Terre finirent par s’en émouvoir et firent brutalement s’écrouler un pan de la Grande Muraille. Le corps de Fang Xiliang apparut et Meng Jiangnü put lui dire un dernier adieu.
Le bouvier et la tisserande ( 牛 郎 织女 ) Photo EPA-EFE Anthony Anex Comme les autres grandes légendes (Le serpent blanc, La pleureuse, use, Les amants papillons), l’histoire du Bouvier et de la Tisserande connaît bien des versions. Nous proposons ici le canevas de l’histoire. Il était une fois un jeune orphelin qui vivait durement chez son frère aîné. Son seul ami était le bœuf qu’il gardait. Un jour, ce dernier l’entraîna vers un lac. Le bouvier y vit sept très belles jeunes filles qui s’y baignaient. C’étaient les sept filles de l’Empereur de Jade. Poussé par le bœuf, le Bouvier déroba les vêtements d’une des jeunes filles. Le hasard lui avait fait choisir ceux de la plus jeune, qu’on surnommait la Tisserande en raison de l’art avec lequel elle tissait les longs rouleaux de soie pour son père. Furieuse, la jeune fille ne pût s’enfuir comme ses sœurs. Elle apostropha violemment le Bouvier mais, bien vite, elle fut séduite par la gentillesse...
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