Suite
et fin de nos « Repères pour comprendre l’histoire de la Chine ».
Notre dernier volet est consacré à ce que les Chinois nomment : « le
siècle des humiliations » et qui s’étend de la première guerre de l’opium
à l’avènement de la République populaire de Chine.
REPERES
POUR COMPRENDRE
L’HISTOIRE
DE LA CHINE
4
– LE SIECLE DES HUMILIATIONS 1839 – 1949
Les
empereurs mandchous ont voulu que la Chine se ferme à tout contact, notamment
avec l’Occident, en pleine Révolution industrielle. Le retour de bâton est
violent : les deux guerres successives de l’opium ouvrent la Chine à la
colonisation. Plusieurs insurrections populaires tentent de venir à bout de la
main mise étrangère jusqu’à la proclamation de la République, en 1911. Commencent
alors la lutte contre l’invasion japonaise et la guerre civile.
1- La
première guerre de l’opium
Louis
Philippe
1839
-------------------------------------------------------------------------------- 1842
L’Occident
a découvert le thé au XVII° siècle et en importe de plus en plus. C’est la
Compagnie britannique des Indes orientales qui assure l’essentiel du commerce
et bien sûr, cherche à équilibrer la balance commerciale. Mais la Chine étant
largement auto-suffisante, les Anglais ne parviennent pas à lui vendre à
hauteur de ce qu’ils achètent. Ils ne savent pas non plus – et ce jusqu’en 1852
– « fabriquer » le thé (voir notre rubrique « boire et manger »
- La Chine et le thé, la France et le vin ). Le déficit
commercial est donc énorme et les empereurs mandchous se refusent à toute
négociation.
Mais,
à défaut de produire du thé, les Indes, colonie anglaise, produisent de
l’opium. Les Anglais imaginent donc accoutumer la population chinoise à l’opium
dont le commerce financera l’achat du thé. Les empereurs luttent férocement
contre ce trafic et, le 3 juin 1839, à Canton, le gouverneur Lin Zexu fait
détruire 1 188 tonnes. Au nom de la liberté du commerce, Lord Melbourne, le Premier
ministre de la reine Victoria convainc le Parlement britannique d’envoyer
un corps expéditionnaire à Canton. C’est un cas unique dans l’histoire
qui voit une monarchie parlementaire soutenir militairement les
narco-trafiquants.
En
avril 1840, devant les canonnières de la flotte britannique, Canton résiste
difficilement. Les conquêtes s’enchaînent et pour faire plier l’empereur, une
escadre remonte le Yang Tsé jusqu’à Nankin. Les Mandchous capitulent et
signent le 29 aout 1842 le traité de Nankin, le premier des « traités
inégaux » selon le terme chinois.
La Chine doit s’ouvrir au commerce, céder à la Grande Bretagne Hong
Kong et accepter les « concessions »,
des parties du territoire chinois où règne la loi étrangère. Avant cette date,
la seule implantation étrangère se trouvait à Macao, colonie portugaise
depuis 1557.
Anonyme - Fumerie d’opium vers 1900
2
– La révolte des Taiping (太 平 天 国 运 动) et la seconde
guerre de l’opium
Napoléon III
1850
---------------------------------------------------------------------------------------------------
1870
2eme
guerre de l’opium
1856---------------------------1860
La
défaite face aux Occidentaux a déjà disqualifié l’empereur. De plus, de grandes
catastrophes naturelles accroissent la misère qui règne déjà dans les
campagnes. Des révoltes populaires éclatent. Elles trouvent un chef en la
personne d’un jeune paysan Hakka qui avait échoué aux examens impériaux, Hong
Xiuquan (洪
秀 全).
Inspiré
par les brochures distribuées par des missionnaires chrétiens, il se proclame
le frère cadet de Jésus Christ
et prêche l’avènement d’un Royaume de la Grande Paix Céleste où règnerait
l’égalité, y compris l’égalité des sexes. Partout où la révolte triomphe, les
terres sont partagées entre les paysans.
Mais, quand les Taiping menacent Shanghai, les Occidentaux, neutres jusques là, proposent leurs services à l’empereur mandchou et écrasent les Taiping.
On
estime que cette longue guerre civile fut l’une des plus meurtrières de
l’histoire : entre 20 et 30 millions de morts. La défaite des Taiping a suscité d’autant
plus de ressentiment à l’égard de la dynastie mandchoue que les armées occidentales
qui ont battu les insurgés sont les mêmes que celles qui ont conduit la seconde
guerre de l’opium.
Les
Anglais avaient obtenu leurs premières concessions en 1842 (Hong Kong) mais les
empereurs continuaient d’interdire l’opium, la grande ressource de la Grande
Bretagne. En outre, l’accès à la Chine du Nord et au Yang Tsé n’était pas
autorisé par le traité de Nankin.
La
Grande Bretagne s’allie alors à la France, aux Etats Unis et à la Russie
(intéressée par la Mandchourie) pour faire plier la Chine. La supériorité des
armes occidentales aboutit à une série de défaites. Mais l’empereur ne plie
pas. Le corps expéditionnaire anglais et français occupe et brûle Pékin. La
Chine cède : le commerce de l’opium devient légal, les Occidentaux
reçoivent de nouvelles concessions, Pékin et l’intérieur de la Chine leur sont
ouverts ainsi qu’aux missionnaires chrétiens. En 1904, les Anglais établiront
un protectoral de fait au Tibet, frontalier de l’Inde.
La
Chine est devenue une quasi colonie. Le symbole de cette terrible humiliation,
c’est le Sac du Palais d’Eté de Pékin. Un seul Occidental proteste, un
Français, Victor Hugo. Les Chinois
ne l’ont pas oublié.
Lettre
de Victor Hugo au capitaine Butler (extraits)
25 novembre 1861
ll y
avait, dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s’appelait le Palais
d’été. ……
Il
avait fallu, pour le créer, le lent travail de deux générations. Cet édifice,
qui avait l’énormité d’une ville, avait été bâti par les siècles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps
appartient à l’homme. Les artistes, les poètes, les philosophes, connaissaient
le Palais d’été ;
Voltaire en parle….
Cette
merveille a disparu….
Nous, Européens, nous
sommes les civilisés, et pour nous, les Chinois sont les barbares. Voilà ce que
la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l’histoire,
l’un des deux bandits s’appellera la France, l’autre s’appellera l’Angleterre.
Mais … les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont
menés ; les gouvernements
sont quelquefois des bandits, les peuples jamais.
3 – La Chine semi-colonisée : les concessions
Troisième République
1870
----------------------------------------------------------------------------------------------------1893
A
la fin du XIX° siècle, du fait des traités imposés aux Mandchous, la Chine comptait
plus d’une trentaine de concessions, concessions « internationales »
comme Shanghai où se côtoyaient plusieurs pays occidentaux ou concessions
« nationales » octroyées au Royaume-Uni, à la France mais aussi au
Japon, à l’Allemagne, aux Etats-Unis, à la Russie, la Belgique, l’Italie ou
l’Autriche-Hongrie.
Les
concessions n’étaient pas seulement des lieux d’échanges commerciaux. C’était
aussi des territoires administrés par les puissances « occupantes »,
selon le droit occidental. Le point heurtait les Chinois, d’autant plus qu’à
Shanghai, par exemple, ceux d’entre eux qui se convertissaient au christianisme
échappaient également à la loi chinoise pour ne relever que du droit étranger.
Ce passé pèse encore sur les rapports de la Chine actuelle avec les Eglises.
Mais
les concessions ont aussi été une fenêtre ouverte sur le monde. Les
intellectuels chinois ont découvert la littérature, la science, la philosophie
occidentale qui étaient bannies par les Mandchous. Certains d’entre eux sont
partis poursuivre leurs études au Japon ou aux Etats Unis.
Anonyme – Vers 1880
4
– La guerre sino-japonaise (guerre Jia Wu 甲 午 战 争) et la réaction conservatrice
Troisième
République
1894
----1895----------------------------------------------------------------------------------------1910
Guerre sino-japonaise
En
Chine, les défaites successives suscitent la réflexion. Via les concessions,
les idées nouvelles se diffusent. Des intellectuels plaident pour une profonde
réforme, comme celle qui démarre au Japon (ère Meiji). Mais leurs plaidoyers
ont peu d’écho à la Cour.
Pendant
ce temps, l’ouverture du Japon porte ses fruits mais l’étroitesse du pays
limite son essor. Le Japon commence par intervenir en Corée, alors sous tutelle
mandchoue, puis à Formose (Taiwan) et en Mandchourie. En 6 mois, l’empire
mandchou est battu.
C’est
un choc ! Car, du point de vue chinois, la civilisation japonaise est
issue de la culture chinoise (bouddhisme zen, écriture mais aussi bonzaï, jeu
de go …). Le jeune empereur Guang Xu lance la « Réforme des Cent jours » (戊 戌 变 法) mais un coup d’Etat,
mené par l’impératrice douairière Cixi (慈 禧Tseu- Hi)) le détrône. Le
mouvement réformateur favorable à une sorte de monarchie constitutionnelle est
décapité. Le relais sera pris par des mouvements plus radicaux.
Guerre
sino- japonaise - Illustration d’époque – Au premier plan : les
correspondants de guerre étrangers
Le
peuple est convaincu que le pouvoir mandchou est incapable de défendre le
pays et qu’il est aussi corrompu. Dans les campagnes, en ville, la misère
règne. Pour se défendre des exactions des fonctionnaires, le petit peuple
renoue avec une vieille tradition, celle des sociétés secrètes. Les écoles
d’arts martiaux jouent un grand rôle dans ce mouvement.
En
1898, l’une de ces sociétés, les Poings de justice et de concorde, commence à
prêcher ouvertement le renversement des Qing et la lutte contre les
colonisateurs étrangers. Bientôt, le mouvement se focalise sur ce dernier
point. L’impératrice Cixi décide de les soutenir, pensant tirer profit de la
lutte populaire. Mais, quand les insurgés envahissent Pékin et font le siège
des « légations » étrangères (« les 55 jours de Pékin »),
les troupes occidentales somment l’impératrice de sévir. Cixi cède et les corps
armés étrangers viennent à bout des Boxers en rasant Pékin. L’empire mandchou est définitivement
déconsidéré.
Défilé des troupes occidentales dans les ruines de
Pékin – Anonyme
5 - La révolution de 1911 et la proclamation de la République ( Xinhai Geming 辛 亥 革 命 )
En
1911, le gouvernement décide de nationaliser des lignes de chemin de fer
financées par de riches marchands et propose une indemnité jugée
dérisoire ; il pourchasse férocement ceux qui protestent. Peu après, une
crue catastrophique du Yangtsé (长 江) cause plus de
100 000 morts sans que l’Etat n’intervienne.
C’en
est trop. Le 10 octobre 1911, une révolte éclate à Wuhan (武汉) dans la province du
Hubei (湖 北) ) et l’armée rejoint les insurgés. La
République est proclamée ; on fait appel aux autres régions de Chine pour
étendre le mouvement. Sun Zhong Shan
(Sun Yat sen) est nommé Président provisoire de la République à Nankin, le 1er
janvier 1912. Sun Yat Sen a beaucoup
marqué l’histoire de la Chine et reste très honoré en Chine continentale comme
à Taiwan mais il ne restera président que de 3 mois.
Entrée
du mausolée de Sun Yat Sen à Nankin. Tout au fond, le mausolée proprement dit
6 – Des
seigneurs de la guerre à la mort de Sun Yat Sen
1ere
guerre mondiale
1912
---------------------------------------------------------------------------------------------------
1928
La
République a été proclamée au Sud, mais à Pékin, les Mandchous et le tout jeune
empereur, Pu-Yi, sont toujours au pouvoir. Les révolutionnaires négocient avec
Yuan Shi Kai, un puissant général au service des Mandchous : si celui-ci
obtient l’abdication de l’empereur, Sun Zhong Shan (Sun Yat Sen) lui
cèdera la place de président.
Le 10 mars 1912, Yuan Shi Kai devient ainsi
président de la nouvelle République. Le Tong Meng Hui se dissout et forme un
nouveau parti, le Kuomintang (国 民 党 , Guomindang) qui, avec Sun Yat Sen à sa tête, gagne les
élections. Mais Yuan Shi Kai ne l’entend pas ainsi : il dissout le
Parlement, interdit le Kuomintang et cherche à se faire proclamer empereur.
La
Mongolie proclame son indépendance, suivie du Tibet, sous protectorat anglais. Dans
chaque province, les gouverneurs et chefs militaires s’insurgent. La mort
soudaine de Yuan Shi Kai en juin 1916 accroît les troubles. Comme à la fin de
chaque dynastie impériale, l’unité de la Chine vole en éclats. Les Républicains
du Guomindang et leurs alliés ne tiennent que le Sud.
Seigneurs
de la guerre vers 1925
Pendant
que l’anarchie règne en Chine, la Première Guerre mondiale éclate. La Chine se
proclame neutre jusqu’à la mort de Yuan Shi Kai. Le 14 août 1917, elle déclare
la guerre à l’Allemagne et espère ainsi récupérer les possessions allemandes au
Shan Dong, le pays natal de Confucius.
Mais,
à la conférence de paix de Paris, les Alliés décident d’attribuer ces
territoires à un autre allié asiatique, le Japon qui occupe déjà l’Est de la
Mandchourie. En Chine, la colère est à mesure de l’humiliation : immense.
Plus de 3 000 étudiants manifestent à Pékin.
Portrait de Luxun – Gravure
7 - La guerre contre le Japon et le parti communiste (gongchandang 共 产 党 )
2eme guerre mondiale
1925
-------------------------------------------------------------------------------------------------1949
Guerre civile Alliance contre le Japon Guerre civile
« Guerre de résistance » « Guerre de libération »
Le 23 juillet 1921, dans la concession française de Shanghai, treize délégués représentant 57 adhérents, dont Chen Du Xiu et, bien sûr, Mao Ze Dong (毛 泽 东) avaient fondé le parti communiste chinois. L’objectif étant, d’abord, d’en finir avec les seigneurs de la guerre, la plupart d’entre eux adhèrent aussi au Guomindang et combattent dans la même armée. C’est la période du « Front uni »
Mais, en 1925, Sun Yat Sen meurt. Son successeur, Jiang Jie Shi ( 蒋 介 石 ) ou Tchang Kai Chek rompt brutalement l’alliance : le 12 avril 1927, à Shanghai, les communistes sont massacrés comme le raconte André Malraux dans La condition humaine.
Shanghai Monument aux victimes du 12 avril
Pour échapper à l’armée du Guomindang, Mao Ze Dong
convainc le PCC d’entreprendre la Longue
marche ( 长
征). Elle durera plus
d’un an et consacrera le rôle de Mao au sein du PCC.
Puis
l’invasion japonaise modifie les données. Les Japonais occupent le Nord du
Liaoning (辽
宁) depuis la guerre sino-japonaise
de 1895. Le 18 septembre 1931, ils
franchissent la ligne de démarcation, à Moukden, aujourd’hui Shen Yang ( 沈 阳 ). C’est le début de la
conquête de la Mandchourie. Ils proposent au « Dernier empereur » Pu
Yi (溥
仪) d’y régner et Pu Yi
devient l’empereur d’un Etat fantoche, le « Mandchoukouo » . Pour les
Chinois, cette histoire est vécue comme nous, Français, ressentons
« l’Etat français » de Vichy et le Maréchal Pétain.
En
effet, l’occupation japonaise sera terrible. La Mandchourie accueille des
« unités » où médecins et scientifiques japonais expérimentent, sur
les prisonniers de guerre et les simples civils, les plus efficaces des armes bactériologiques et chimiques. La plus connue est « l’unité
731 » installée près de Harbin. Au fur et à mesure de l’avancée des
troupes japonaises, ces armes seront utilisées : diffusion du bacille de
la peste, empoisonnement des rivières …
Harbin Mémorial aux victimes de l’unité 731
Pékin
tombe le 13 aout 1937. Nankin, siège du gouvernement de Tchang Kai Chek, le 13
décembre ; 200 à 300 000 civils sont massacrés après la prise de la
ville. Ces atrocités et l’accumulation des victoires japonaises poussent le Guo
Min Dang et le PCC à faire à nouveau alliance. Ensemble, ils combattent les
armées japonaises. La 8eme armée et la Nouvelle quatrième Armée, qui formeront
l’Armée populaire de Libération sont intégrées aux armées de Tchang Kai Chek.
C’est la « guerre de résistance » (kangzhan (抗 战)
Le 2 septembre 1945, quelques semaines après Hiroshima
et Nagasaki, le Japon signe sa capitulation. Les représentants de Tchang Kai
Chek sont présents. Du côté chinois, le conflit a coûté la vie
à plus de 3 millions de soldats et 9 millions de civils. Guomindang et PCC
signent un accord qui devait assurer un gouvernement de transition. Mais le 10
octobre, les troupes de Tchang Kai Chek attaquent le bastion communiste du
Shanxi (Chine du Nord Ouest). Dirigées par Deng Xiao Ping (邓 小 平), les troupes
communistes l’emportent. Le conflit a repris, c’est la « guerre de
libération » (jiefangzhanzheng 解 放 战 争)
La
corruption qui gangrène le gouvernement de Tchang Kai Chek lui aliène
progressivement ses soutiens américains et le recours à des fonctionnaires
qui avaient collaboré avec les Japonais choque la population. Tchang Kai Chek
s’avère aussi moins bon stratège que Mao Ze Dong : il s’accroche aux
villes tandis que Mao s’assure le contrôle des campagnes.
Devant l’avancée communiste, Tchang Kai Chek démissionne le 21 janvier 1949. Le 1er octobre, à Pékin Mao Ze Dong proclame la République populaire de Chine. Des territoires restent hors contrôle : en décembre, Deng Xiao Ping reprendra le Sichuan (四 川 Sud Ouest de la Chine) où Tchang Kai Chek s’était réfugié. En 1950, l’Armée populaire de libération entre au Tibet que les Anglais ont abandonné en 1947, au moment de l’indépendance de l’Inde.
Le
président Mao proclamant la République populaire de Chine le 1er
octobre 1949 place Tian An Men (la femme présente est la veuve de Sun Yat Sen)
ET ENSUITE ?
Deng Xiao Ping qui, après la mort de Mao, a lancé à la fin des années 70 la « politique de réforme et d’ouverture » a été invité à Paris pour le bicentenaire de la Révolution française. On raconte que lorsqu’on a demandé à ce parfait francophone ce que représentait la Révolution française pour la Chine, il aurait répondu «Deux siècles. 0n manque un peu de recul ….. »
Si néanmoins vous voulez poursuivre l’histoire, voici les références d’un très bon ouvrage universitaire : édition Les Belles Lettres Histoire générale de la Chine La République populaire de Chine (1949 à nos jours) Gilles Guiheux .
NB : les quatre billets que vous avez lus reprennent les photographies et autres documents d’une exposition proposée à Bures sur Yvette en 2018 et à Orsay en 2019. Si cela vous intéresse, contactez-nous ! asso.afcps@gmail.com
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